Les mérites du CIQ

Bernard Deschênes psychoéducateur

Mérite du CIQ

Détenteur d’un baccalauréat et d’une maîtrise en psychoéducation de l’Université du Québec à Trois-Rivières, Bernard Deschênes a reçu un prix Mérite du CIQ en novembre dernier lors de l’assemblée générale de l’Ordre des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec. Membre de l’Ordre depuis 2007, il a un souci constant de mettre de l’avant les compétences des psychoéducateurs et leur contribution bénéfique dans des équipes multidisciplinaires.

Deschênes a amorcé sa carrière au centre jeunesse à Dominique-Savio-Mainbourg. Après plusieurs années passées au Centre de réadaptation Normand-Laramée en déficience intellectuelle et en troubles du spectre de l’autisme, il a choisi de terminer sa carrière au CSSS du sud de Lanaudière. En tout, M. Deschênes a œuvré dans le réseau public durant 34 ans, dont 29 ans comme gestionnaire. Il est aujourd’hui gestionnaire de projet dédié à l’implantation des unités de formation clinique interprofessionnelle universitaire (UFCI-U) en CHSLD et en soutien à domicile mené par la faculté de médecine de l’Université de Montréal.

Durant son parcours, il est important de mentionner sa participation en 2010 aux travaux menant à la publication du Guide de référence sur la démarche du plan de service individualisé et intersectoriel dans Lanaudière ainsi qu’aux travaux d’une équipe de rédaction menant à l’élaboration du Guide d’implantation du partenariat de soins et de services de l’Université de Montréal en 2014.

 

Une formation à l’image de la pratique

Intéressé par la psychologie et le travail de terrain, M. Deschênes a été membre de l’Ordre tardivement, mais ce dernier y a rapidement pris goût. « Je me suis tranquillement intéressé aux activités et cela a fait en sorte que j’ai participé à plusieurs projets », explique-t-il.

Toujours guidé par le désir d’améliorer la pratique, il a fait partie du comité de la formation de l’Ordre de 2013 à 2017. « C’est pour faire des corrélations entre ce qui est appris, la réalité du marché du travail et l’Ordre. Je m’occupais de tous les stagiaires au Centre de santé et de services sociaux du sud de Lanaudière, donc j’étais bien placé pour faire des liens entre les formations et le travail de terrain. En fin de compte, cela servait à ajuster ce qui était enseigné », affirme celui qui a gagné un prix pour un article scientifique à propos de l’approche communautaire en déficience intellectuelle.

Toujours dans le domaine de la formation, M. Deschênes a participé à la journée de formation continue de l’Ordre en 2016 durant laquelle il a présenté un atelier sur le processus de supervision professionnelle. En 2018, il a également présenté un atelier sur la pratique collaborative en partenariat de soins et de services.

Membre du conseil de discipline depuis 2013, M. Deschênes apprécie particulièrement ce domaine d’engagement à l’Ordre. En effet, son passage en centre jeunesse l’a amené à témoigner régulièrement au Tribunal de la jeunesse, ce qui lui a permis de se découvrir un grand intérêt pour l’aspect légal de la profession. « Quand j’ai eu l’opportunité, j’y suis allé. Cela m’oblige à être à la fine pointe de la psychoéducation en me concentrant sur la bonne pratique en déontologie. Bref, j’ai toujours l’impression d’améliorer ma pratique ! » note-t-il.

Deschênes souligne qu’en fin de compte, durant l’ensemble de sa carrière, ses engagements ont été sa façon de contribuer au développement de la profession. « Peu importe le milieu dans lequel j’œuvre, j’ai un souci constant d’améliorer la profession », conclut celui qui met en lumière la pertinence de l’Ordre en raison des balises intéressantes qu’il fournit.

Le Conseil remercie La Personnelle qui agit à titre de commanditaire officiel dans la production et la remise du « Prix du CIQ » et des « Mérite du CIQ ».

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