Les mérites du CIQ

Jean-Pierre Robin psychoéducateur

Mérite du CIQ

À l’occasion de l’assemblée générale annuelle de l’Ordre des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec (OPPQ) tenue à Saint-Hyacinthe en novembre dernier, Jean-Pierre Robin a reçu un Mérite du CIQ en raison du rôle qu’il a joué dans le développement de la profession de psychoéducateur. 

 

Détenteur d’un diplôme d’études en techniques d’éducation spécialisée du Cégep Marie-Victorin depuis 1980, M. Robin a complété un certificat en gestion des services de santé à l’Université de Montréal en 1986 et une maîtrise en sciences de l’éducation avec une spécialisation en psychoéducation à l’Université de Sherbrooke en 1996. Après un début de carrière dans le réseau public, il s’est tourné vers le milieu privé. En 2000, il a fondé Les Consultants en réadaptation du Québec inc., aujourd’hui Groupe JP Robin, une firme privée regroupant près d’une trentaine de professionnels de la réadaptation se spécialisant auprès des personnes en situation de handicap et présentant des incapacités physiques ou psychologiques sévères. Depuis 2017, il est président du Réseau international sur le processus de production du handicap.  

 

Faire reconnaître la profession  

Psychoéducateur engagé et chercheur prolifique, M. Robin est l’un des membres fondateurs de l’OPPQ qui a vu le jour en 2000. « J’y croyais totalement, car je savais que c’était la voie à suivre pour faire reconnaître le travail des psychoéducateurs sur le terrain. Je pense qu’on ne s’est pas trompé », affirme d’emblée celui qui a suivi de nombreuses formations de perfectionnement à travers les années.  

 

Pour M. Robin, la professionnalisation des psychoéducateurs a contribué significativement au développement de la profession. D’après lui, la reconnaissance de leur expertise s’est grandement développée au cours des 19 dernières années. « Il y a eu une belle évolution depuis 2000. Le fait qu’on soit membre du système professionnel incite les autres professionnels de la santé, ou même le gouvernement lors de consultations publiques, à nous consulter. Cela nous a permis d’affirmer notre expertise et d’avoir une crédibilité accrue, donc l’écoute est conséquente », note M. Robin qui a siégé au conseil d’administration de l’OPPQ pendant 17 ans.  

 

Ouvrir un espace d’intervention  

Administrateur de l’Association des psychoéducateurs du Québec au début des années 1990, M. Robin a participé à la démocratisation de l’offre de service de la psychoéducation à travers sa pratique et son engagement. En effet, comme membre du comité de l’OPPQ sur la pratique privée, il souhaitait que ce milieu se taille une plus grande place. 

 

« Aujourd’hui, beaucoup plus de professionnels offrent leurs services en soutien-conseil ou en accompagnement à des personnes. Je suis très content, car on a ouvert un espace d’intervention qui n’était pas occupé auparavant. Le public vient nous voir par libre choix, car ils voient en la psychoéducation une complémentarité aux autres pratiques », explique-t-il.  

 

Pour M. Robin, cet espace d’intervention s’est créé par la sensibilisation faite par l’OPPQ auprès des membres en éthique et en déontologie. « Pour les professionnels qui travaillent en solo, ça prend un sens éthique bien aiguisé. Nous avons beaucoup travaillé en ce sens à l’OPPQ, ce qui contribue à ce que nos membres exercent avec compétence », conclut celui qui encourage maintenant la relève à s’engager.  

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Le Conseil remercie son commanditaire de prestige, La Personnelle, pour sa généreuse contribution dans la remise de ces prix.

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