Les mérites du CIQ

Nathalie Prud'homme urbaniste

Mérite du CIQ 2019

Le Congrès annuel de l’Ordre des urbanistes du Québec (OUQ), qui se tenait à Shawinigan en octobre 2019, a été bien spécial pour l’urbaniste d’expérience Nathalie Prud’homme ! En raison de son dévouement pour le développement de la profession, elle a reçu un prix Mérite du CIQ. Urbaniste depuis près de 40 ans, celle qui est membre émérite de l’OUQ depuis 2016 a cherché à innover en planification urbaine tout au long de sa carrière pour mieux servir le public.

Titulaire d’un baccalauréat spécialisé en études urbaines de l’Université Concordia et d’une maîtrise en urbanisme de l’Université de Montréal, Mme Prud’homme a travaillé à la Ville de Québec pendant plus de 20 ans à titre d’urbaniste, de directrice de l’aménagement du territoire et de directrice de la gestion du territoire à l’arrondissement de La Cité-Limoilou. Ayant aussi travaillé à la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ) et au Réseau de transport de la Capitale (RTC), elle est aussi chargée de cours à l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional de l’Université Laval depuis 2001.

 

Le bien-être du public comme leitmotiv

Toute petite, Mme Prud’homme analysait et comparait déjà les parcs où elle jouait. Son père, un travailleur social qui était aussi conseiller municipal à Montréal, l’a familiarisé à un jeune âge avec l’importance du milieu de vie chez l’humain, notamment par le City Beautiful movement* duquel il s’inspirait.

« Comme urbaniste, nous accompagnons le développement pour qu’il ait un effet positif sur la vie des gens. L’humain a toujours été au cœur de mes préoccupations, ce qui rejoint pleinement la mission de protection du public de l’Ordre », note Mme Prud’homme.

Parmi ses nombreux engagements tout au long de sa carrière, Mme Prud’homme s’est toujours impliquée à l’OUQ. « Depuis le début de ma profession, j’ai cherché à échanger avec un maximum de gens qui ont diverses expertises. J’ai participé à de nombreuses organisations de colloques et de congrès pour l’Ordre. Pour moi, le partage des connaissances dans l’optique d’améliorer la qualité de profession est une autre manière de protéger le public », souligne celle qui a participé à deux missions en Chine pour l’Institut canadien des urbanistes (ICU) en collaboration avec l’OUQ.

Actuellement présidente du comité de Reconnaissance de l’OUQ, elle lui apporte un soutien important pour répondre aux nouvelles exigences de la Loi modifiant diverses lois concernant principalement l’admission aux professions et la gouvernance du système professionnel, communément appelée Loi 11.

 

Une relève déterminante pour le public

L’urbaniste reconnue accorde également une grande importance à la relève. Considérant l’enseignement comme une belle opportunité d’échanger, Mme Prud’homme contribue régulièrement au comité de la relève de l’OUQ en donnant des conférences et en participant à leurs événements.

 

« Ils ne doivent jamais oublier pour qui et pourquoi nous intervenons sur le territoire. Il faut penser aux citoyens qui vivront dans cet environnement. C’est comme cela que nous protégeons le public. C’est fondamental », conclut celle qui a piloté le projet novateur La ville imagée par l’enfant avec la collaboration de la Société du patrimoine urbain de Québec au début des années 1990.

 

* Un mouvement architectural et urbanistique qui s’est développé dans les années 1890 et 1900 et promeut la beauté avec une finalité sociale.

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Le Conseil remercie son commanditaire de prestige, La Personnelle, pour sa généreuse contribution dans la remise de ces prix.

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