Les mérites du CIQ

CLAUDETTE GUILMAINE

Mérite du CIQ 2020

Le 24 octobre dernier, lors de l’Assemblée générale annuelle en mode virtuel, l’Ordre des travailleurs sociaux et thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCFQ) a choisi de remettre le Mérite du CIQ à Mme Claudette Guilmaine, T.S. L’Ordre voulait notamment souligner l’importante contribution de ses écrits au développement de la profession ainsi que son engagement envers son ordre. 

 

« Après m’être remise de mes émotions, j’étais très contente. Je me trouvais chanceuse de finir ma carrière avec cette reconnaissance-là. » 

- Claudette Guilmaine, récipiendaire du Mérite du CIQ 

 

Une chercheuse devenue auteure 

Diplômée d’un baccalauréat en service social de l’Université de Sherbrooke (UdeS) puis d’une maîtrise de l’Université Laval, Mme Guilmaine a développé un intérêt marqué pour la garde partagée. Ayant vécu elle-même une séparation, le sujet est venu la toucher personnellement. Face au manque de ressources pour appuyer les parents à l’époque, la jeune travailleuse sociale a décidé d’utiliser le fruit de ses recherches et de publier un ouvrage destiné au grand public. « J’aurais aimé avoir cet ouvrage à ma disposition au moment de ma propre séparation », avoue-t-elle.  

Au fil des ans, elle s’est intéressée aux différentes trajectoires de la monoparentalité et de la recomposition familiale. Elle s’est également penchée sur la place des grands-parents dans la famille. Son dernier livre en liste, paru en 2017 et coécrit avec Isabelle Côté, aborde l’homoparentalité. 

 

Un début de carrière florissant 

Membre de son ordre professionnel depuis 1976, Mme Guilmaine a d’abord travaillé au Centre des services sociaux de l’Estrie. Elle a pu évoluer dans des milieux variés : scolaire, hospitalier, familial et juridique. Après un passage éprouvant émotionnellement à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), en 1999, elle s’est recentrée sur sa pratique autonome. Elle a été embauchée par la Cour supérieure pour agir comme experte en évaluation de la situation parentale. Elle devait émettre ses recommandations aux juges concernant les enfants. 

 

Partager sa passion avec autrui 

En 1997, l’expertise de Mme Guilmaine l’amène à devenir chargée de cours à l’UdeS afin de former les futurs professionnels en médiation familiale. Ainsi, les étudiants aux baccalauréats en service social et en droit notarial ont découvert cette pratique émergente. 

Enthousiaste à l’idée de partager ses expériences à l’international, Mme Guilmaine a aussi eu la chance d’enseigner à l’Institut européen de médiation familiale, à Paris. Pouvoir transmettre sa passion et échanger avec les autres est plus qu’enrichissant, selon elle : « j’aime rendre accessible mes découvertes aux gens qui pourraient en avoir besoin. J’aime voir la réaction de mes confrères et consœurs lors des formations parce que ça nous amène plus loin ». 

 

S’investir pour l’Ordre professionnel 

À l’image de sa polyvalence, Mme Guilmaine s’est également impliquée auprès de l’OTSTCFQ à partir de 2008. D’abord membre du comité régional, elle a ensuite obtenu deux mandats au conseil d’administration de l’Ordre de 2010 à 2018. Elle a participé au groupe de travail sur la gouvernance en 2014-2015 et, plus récemment, accepté de se joindre au comité d’enquête à l’éthique et à la déontologie. 

Mme Guilmaine continue d’être active et de soutenir son ordre professionnel parce que ce dernier fait face à des défis de taille : « on ne peut pas se permettre de s’asseoir sur nos lauriers. Il faut continuer d’être proactif et de s’assurer de répondre aux besoins et aux problématiques de la population de façon soutenue. » 

Quoi qu’il en soit, la travailleuse sociale est confiante que l’Ordre et ses membres sauront maintenir la perception positive de la profession pour le public québécois. 

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Le Conseil remercie chaleureusement son commanditaire officiel pour la remise des Mérites du CIQ, La Personnelle.

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