Les mérites du CIQ

Marc Chadillon architecte

Mérite du CIQ

Marc Chadillon, architecte depuis plus de 30 ans, a reçu un prix Mérite du CIQ lors du Gala de remise des prix de l’Ordre des architectes du Québec (OAQ) qui s’est tenu en avril dernier à la Société des arts technologiques de Montréal. Son engagement de longue date ainsi que sa contribution significative au système professionnel font de lui un architecte hors pair.

Titulaire d’un baccalauréat en architecture depuis 1981, M. Chadillon a travaillé dans divers cabinets d’architecture au cours de ses études avant de fonder son propre cabinet, en 1985. Après un séjour professionnel de deux ans au Nouveau-Brunswick en 1990, il est devenu gestionnaire de projet pour la fonction publique canadienne, un poste qu’il occupe toujours à ce jour.

 

Un grand souci des compétences

L’implication de M. Chadillon a débuté à un moment où il était en pleine réflexion sur son avenir : « Quand j’ai terminé une maîtrise en administration publique en 2005, je me demandais si je me concentrais sur l’administration publique ou sur l’architecture. C’est à ce moment-ci que j’ai vu un appel de candidatures de l’OAQ afin de participer à la création de questions d’un examen, qui deviendra l’Examen des architectes du Canada (ExAQ). J’ai répondu à cet appel positivement, et j’y suis toujours impliqué! », souligne-t-il.

En effet, les différents ordres canadiens régissant la profession d’architecte ont collaboré en 2006 pour offrir aux finissants une version canadienne du National Council of Architectural Registration Boards (NCARB), un examen américain qui donne le droit de pratiquer.

Durant son élaboration, l’ExAC a nécessité un travail rigoureux et exigeant pour M. Chadillon. Cependant, ce fut un exercice formateur qu’il apprécie encore aujourd’hui. « Je suis toujours correcteur de l’ExAC pour l’OAQ. Je suis bilingue, donc je fais l’interprète entre les correcteurs anglophones et francophones. C’est très enrichissant d’échanger avec mes collègues sur tous les aspects de l’architecture », spécifie-t-il.

Selon lui, cet engagement provient de son souci de la compétence chez les futurs architectes. « L’architecture, c’est plus que des dessins. Lorsqu’un jeune signe quelque chose, c’est sa réputation qui est en jeu. C’est la raison pour laquelle l’ExAC doit couvrir toutes les notions de la profession », explique l’architecte passionné.

 

Travailler pour la relève

En plus de son implication avec l’ExAC, M. Chadillon s’est investi au comité d’admission de 2007 à 2017 de l’Ordre et siège sur le conseil d’administration de la Maison de l’architecture et du design depuis 2010. Dernièrement, il a travaillé sur la mise à jour du Manuel canadien de pratique de l’architecture (MCPA) et sur l’examen linguistique de l’Office québécois de langue française obligatoire pour tous les immigrants architectes qui souhaitent pratiquer au Québec. Depuis 2011, il contribue également au programme pour Architectes de l’étranger possédant une vaste expérience (AÉVE), un chemin alternatif à l’obtention d’un permis d’exercice de l’architecture au Canada.

Pour M. Chadillon, ses engagements pour sa profession sont une façon de rester à jour, mais surtout une occasion d’échanger avec ses collègues de partout au pays. « Pour moi, c’est une autre famille. Je donne du temps pour la relève chaque fois que j’en ai l’occasion, car c’est la qualité de la pratique qui me tient à cœur », conclut-il.

 

Le Conseil remercie son commanditaire officiel La Personnelle pour sa contribution généreuse au programme de remise des Mérites du CIQ.

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