Intégration des personnes immigrantes

Mémoires sur des projets de loi, étude sur les freins à l'insertion professionnelle ou encore des solutions proposées pour favoriser l'intégration des personnes immigrantes... Voici quelques-uns des aspects traités par le Conseil et réunis dans ce dossier.

Francisation des personnes immigrantes : l’investissement massif du gouvernement salué par le Conseil interprofessionnel

Montréal, le 5 juill. 2019 – Le Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ), le regroupement des ordres professionnels, salue l’annonce du ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI) d’investir un montant supplémentaire de 70,3 M$ pour favoriser la francisation des personnes immigrantes. Cette mesure vient combler un des besoins soulevés depuis longtemps par le Conseil, la nécessité d’une bonne connaissance du français pour obtenir un permis d’un ordre professionnel.

Plusieurs études menées par le CIQ identifient la maîtrise du français comme l’un des principaux freins à l’intégration professionnelle des immigrants et immigrantes. L’investissement annoncé concorde avec les recommandations qu’il a soumises au gouvernement.

« Il ne faut pas oublier que la réussite d’un test de français administré par l’Office québécois de la langue française est une exigence préalable pour pouvoir pratiquer une profession réglementée au Québec. Aujourd’hui, les conditions favorables pour accélérer cette intégration se retrouvent multipliées. Certaines mesures proposées par le ministère prennent en compte la situation particulière des immigrants qui se traduit souvent par des difficultés à la fois financières et de conciliation travail-études-famille », déclare Madame Gyslaine Desrosiers, présidente du CIQ.  Ainsi, l’élargissement des allocations financières prévu à l’annonce ministérielle s’avère bienvenu.

L’annonce des investissements en francisation représente une avancée significative. L’usage de la langue française est un élément fondamental à l’inclusion à la société québécoise. On ne peut que féliciter toutes les initiatives du gouvernement à cet égard.

Par ailleurs, d’autres efforts devront être déployés pour que les professionnels diplômés hors Québec puissent avoir accès rapidement à la formation d’appoint ou de mise à jour lorsque requis. « Lorsqu’un professionnel formé à l’étranger doit suivre un processus de mise à niveau pour s’arrimer aux standards québécois, il se heurte, trop fréquemment, à un manque de places de stages et de formation d’appoint. L’intégration à un ordre professionnel ne devrait pas subir de retard indu », déclare Madame Desrosiers.

Une étude du CIQ réalisée conjointement avec l’École nationale d’administration publique (ÉNAP) en 2018 chiffrait à 63,8 M$ sur 5 ans les coûts de mise à niveau des professionnels formés à l’étranger.

À propos du Conseil interprofessionnel du Québec

Le Conseil interprofessionnel du Québec est le regroupement des 46 ordres professionnels qui comptent collectivement près de 400 000 membres, dont 61% sont des femmes, exerçant 55 professions réglementées. Il est la voix collective des ordres sur des dossiers d’intérêt commun et agit à titre d’organisme-conseil auprès du gouvernement.

Voici différentes études et mémoires du CIQ qui abordent, entre autres, le facteur de la francisation chez les immigrants :

SOURCE Conseil interprofessionnel du Québec

Renseignements: Victoria Drolet, agente de communication et affaires publiques, vdrolet@professions-quebec.org, 514-288-3574, p. 232.

Retour à la liste