Les mérites du CIQ

Nathalie Massé arpenteure-géomètre

Mérite du CIQ

Arpenteure-géomètre depuis 1986, Nathalie Massé a reçu un prix Mérite du CIQ à la hauteur de son engagement à l’occasion du banquet du Président lors du congrès annuel de l’Ordre des arpenteurs-géomètres (OAGQ) qui s’est tenu le 21 septembre 2018.

Comme son père et son grand-père, Mme Massé est devenue arpenteure-géomètre en raison de son grand intérêt pour les mathématiques et la découverte de nouveaux lieux. Au fil du temps, elle s’est intéressée aux litiges judiciaires entre propriétaires fonciers. « Lorsque j’étais en association privée au départ, je tentais de développer l’aspect du droit foncier dans les limites des compétences des arpenteurs-géomètres », explique celle qui a pratiqué 15 ans en cabinet privé avant de faire le saut dans la fonction publique en 2001.

 

30 ans d’engagement

Or, depuis son adhésion à l’OAGQ, les implications de Mme Massé ne se comptent plus. Déjà intéressée aux affaires de l’Ordre en 1986, notamment par l’entremise de la revue Géomatique, elle a participé depuis à de nombreux comités : comité du congrès, comité de l’assurance responsabilité professionnelle, comité de discipline, comités spéciaux divers, etc. Notons également sa participation active en 2012 à la commission parlementaire sur le nouveau Code de procédure civile à titre de déléguée pour l’OAGQ.

En plus des nombreuses conférences qu’elle donne, s’ajoute la formation continue à laquelle elle participe activement depuis près de 10 ans pour traiter du rôle de l’arpenteur-géomètre comme officier public et de ses méthodes de travail rigoureuses. « Nous sommes de passage, donc c’est important de transférer les connaissances du domaine », précise celle qui a un baccalauréat, une maîtrise et un doctorat en sciences géomatiques. D’ailleurs, elle est coauteure et membre du comité d’encadrement pour la réalisation du volume L’arpenteur-géomètre et le droit foncier publié en 2016, qui est devenu la référence obligée pour les étudiants dans le domaine.

Questionnée à savoir ce qui la motive dans ses implications, elle répond sans hésiter que la qualité de la pratique est son plus grand carburant. « Ce qui m’intéresse, c’est de redonner aux arpenteurs-géomètres leurs lettres de noblesse. On est des professionnels fantômes, car nous avons un rôle peu connu auprès de la société québécoise. On est des officiers publics, on délimite les droits de propriété au Québec, donc cela a une certaine importance pour la paix sociale », explique-t-elle.

 

Encore du chemin à faire

Nathalie Massé considère avoir amélioré ses façons de faire grâce à son engagement dans l’Ordre. Elle a encore plusieurs projets en tête pour sa profession : d’ici les deux prochaines années, elle souhaite publier un guide des bonnes pratiques qui renseignerait les intervenants en droit foncier sur les informations pertinentes à transmettre aux propriétaires fonciers.

De plus, elle estime que l’intégration de la pratique des arpenteurs-géomètres a encore du chemin à faire. « C’est un défi complexe et très présent. Depuis l’avènement de la rénovation cadastrale et l’évolution constante de la technologie, nous avons des outils performants et précis, mais il faut développer des méthodes de travail pour ne pas perdre de vue notre rôle », estime-t-elle. Bref, il y a du pain sur la planche et le prix Mérite du CIQ lui a donné une dose d’énergie pour continuer de contribuer à la pratique !

 

Le Conseil remercie La Personnelle qui agit à titre de commanditaire officiel dans la production et la remise du « Prix du CIQ » et des « Mérite du CIQ ».

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